CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


Pour des actions politiques

éléments pragmatiques pour des actions politiques

dans les urgences immédiates d'une France

dans l'Union Européenne

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Dans une période où l'histoire s'accélère, sous la pression de la dynamique économique planétaire (fruit de la technologie), avec des reéquilibrages géopolitiques majeurs "permanents", l'Union Européenne est "trop lente à aller vers la suite logique de son existence". Les freins "intérieurs aux nations" sont dominants mais pas exclusifs. Ils sont cependant tous liés à des attitudes dépassées du monde politique, attitudes exemplairement présentes en France pendant la "campagne présidentielle 2012" et qui perdurent non seulement chez les élus mais aussi d'une manière générale dans les médias, médias qui portent une très lourde responsabilité dans l'entretien de schémas obsolètes avec un discours franco-français qui coupe l'électorat d'une vision juste et participe à la montée du populisme.

Nous n'échapperons pas "au problème sociétal universel", mais il y a lieu de considérer les spécificités "du problème européen". A rebours de ce qu'attendent les électeurs, il y a une étrange "courte vue" chez nos élus et nos candidats, avec l'illusion partout d'une autonomie décisionnelle qui n'existe déjà plus, dans une Europe en obligation d'avancer et qui sera contrainte à le faire par des partenaires extérieurs dont le développement est lié à notre bonne santé.

"L'électorat" est de plus en plus clairement conscient de "l'inadéquation" des propositions alors que les gens font face quotidiennement "au problème universel". Il faut refonder nos sociétés civiles sur des bases logistiques, comptables et systémiques. Dans ce contexte, le "poids du politique diminue", sauf à lui inventer un nouveau rôle.

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AP-1. Construire "l'Europe financière"

Au delà d'une pluralité de sociétés civiles soumises pour chacune d'elles au problème universel, nous avons à résoudre celui d'une UE inachevée, en toute urgences des faiblesses financières considérables à éradiquer, les endettements souverains devenant beaucoup moins critiques si ce pas est franchi.

Nous avons pour tout ça à bien considérer des "adversaires de l'UE" bien visibles, partenaires ou alliés "bloquants" que l'urgence d'avancées substancielles fait passer dans le rang des adversaires à bien considérer comme tels.

AP-2. Analyse critique des candidatures aux présidentielles 2012

Aucun candidat n'a vu (ou n'a pas oser le dire) que le vie quotidienne en France est et sera dominée par notre appartenance au "continent européen", que l'on soit dans l'UE ou au dehors. Il en résulte que, tant que cela restera possible, faire avancer l'UE en y promouvant "notre modèle" est la priorité, priorité sans laquelle notre modèle sera détruit. Dans ces circonstances, il y a lieu d'adopter un ton "gaullien", à la hauteur d'enjeux qui impliquent de régler notre univers relationnel en sortant d'un franco-français totalement dépassé.

AP-3. Vers des expressions nouvelles du pouvoir démocratique

Il paraît peu probable, malheureusement, que le "problème sociétal" devienne la dominante politique de nos futurs. Alors il faut sortir de la grande manipulation électorale à l'uessaïenne (dans ses réalités banales de "technique de marketing"). Elle est fondamentalement "anti-démocratique", car irresponsabilisant l'électorat, voué à des attitudes d'hystérie collective et coupé de toute pensée autonome. Face à ces postures politiques, la rupture est bientôt consommée et de nouveaux pouvoirs démocratiques "spontanés" vont émerger, dans nos pays développés comme déjà ailleurs.

AP-1. Construire "l'Europe financière"

La construction de l'Union Européenne est soumise à des contraintes qui en font un cas d'école qui devrait rester dans l'histoire, mais histoire que nous devons absolument construire maintenant.

Malgré les différences de culture et d'usages, qui peuvent être importantes, chaque société civile de l'UE est soumise aux nécessités de gérer un équilibre résolvant le problème sociétal universel.

Il y a un projet humaniste "de tradition" dans chaque société civile de l'UE, avec des différences mais aussi un large tronc commun. Dans toutes les sociétés civiles de l'UE le "modèle traditionnel humaniste" est mis à mal par les contraintes financières, et une plus ou moins mauvaise santé des société civiles s'est généralisée absolument partout.

Ce que l'excès de pouvoir des pressions financières démontre, c'est que l'UE s'est dotée d'une structure financière "boiteuse", et il est clair que les tensions sur les marchés financiers se réduisent immédiatement dès que la BCE joue le rôle de régulateur, malheureusement dans les limites de ses possibilités (et certainement dans les limites imposées par des pressions politiques, malgré les déclaration répétées d'indépendance de la BCE). L'absence de statut légal de "prêteur en dernier ressort" semble être la faille majeure de la BCE et celle-ci devrait avoir toutes les prérogatives de la "Fed".

L'UE est "financièrement" une structure "incomplète" et nous savons tous qu'il y a avant tout un "problème monétaire", l'actualité ne cessant pas de le mettre en avant plan.

Lié à l'avancée globale d'une union plus intégrée, le problème monétaire européen doit être "abordé de front", en toute urgence avant qu'un virage soit pris vers un autre destin. Ce problème est de toute évidence ultra-critique pour l'eurozone, l'UE et la France dans tout ça.

Où sont les blocages à l'avancée de l'UE ?

Il y a trop de conflits d'intérêt inavoués ou latents, ou encore déniés malgré leur évidence. Le temps presse et il faut mettre les vrais problèmes sur la table.

Le problème principal est lié à la Grande Bretagne, avec une participation notoirement bloquant l'avancée de l'UE. Le lien avec "la City" est le moteur très dominant de cet "anti-européanisme" non avoué. En arrière-plan de "la City" il y a "Wall Street" et les USA sont peu favorables à la montée en puissance de la 1ère économie mondiale. Les deux bastions de la finance ultralibérale sont à "contrecarrer" par une action politique "permanente" jusqu'à obtention d'améliorations significatives, avec "la fin de leur dominance" (recherche d'équilibre). Les Britanniques, dont le poids financier est beaucoup trop important, doivent être invités à entrer complètement dans l'UE avec adoption de la monnaie ou à sortir (pression très forte).

Il y a entre les pays de l'UE (particulièrement entre la France et l'Allemagne) des "éléments de conflits économiques", les excédents commerciaux étant nécessaires aux Allemands.

Au delà, il reste trop de nationalisme un peu partout. C'est dépassé et nous n'avons plus le choix : il va falloir consentir à des "délégations de souveraineté".

Tout le monde le dit, il faut aller vers une UE fédérale et accélérer la convergence franco-allemande, mais le véritable besoin est la convergence "britannico-franco-allemande". Il faut combattre une tendance chez les Allemands à adopter une position "hégémonique" (la BCE est indépendante mais ne doit pas faire ce que les Allemands lui interdisent de faire). Nous devons plus nous affirmer en tant que nation la plus avancée sociétalement, défendre notre modèle français et rester le pays où tout le monde souhaite vivre. Il y a pour autant de très bons usages chez nos voisins qu'il serait bon de strictement copier.

Finalement, tous les points précédemment évoqués deviennent presque secondaires, si on condidère le blocage lié aux grandes nations de l'UE. Le blocage ne se résoudra que dans la montée du "séparatisme" car chaque "grande nation" de l'UE est bloquante "par nature", avec partout les parlements nationaux dans des attitudes dominantes face aux institutions européennes. Le futur qui est envisageable est développé dans les pages de la rubrique "L'histoire en marche" (voir l'en-tête), avec en point de mire la fin des grandes nations de l'UE ou la fin de l'UE.

AP-2. Analyse critique des candidatures aux présidentielles 2012

Note de 2014 : écrit en 2012 le texte qui suit est peu modifié, tellement il est clair que nous allons déjà vers une "rebelote" en 2017", sauf à voir émerger d'ici là des attitudes inhabituelles, individuelles ou collectives.

Il y a peu à dire sur "les progammes de politique intérieure" qui "ne sortent pas des traditions", sauf à redire encore que, malgré quelques bonnes idées quand il y en a, c'est par nature uniquement "franco-français" et donc totalement dépassé.

Notre histoire de Français est et restera dominée par notre statut d'européens. et notre vie quotidienne est déjà cela. Il faut bien voir que "rester dans le statu-quo" ou "sortir de la zone euro" c'est faire face à un problème européen dominant.

Le programme du FN est là totalement aberrant car il n'évoque pas "le parcours de sortie et ses difficultés sociétales", à fortiori les difficultés ensuite. C'est le type même de discours dangereux, à portée électorale, séduisant pour une partie de l'électorat, sociétalement catastrophique en cas de mise en oeuvre.

Les scores du FN et partout la montée du populisme reflètent notoirement le nombre de déçus (d'écoeurés) de la politique. Le FN n'a aucune chance de gouverner la France un jour, mais il reste un refuge de protestation. Les indignés réfugiés là sont à prendre en compte, de même que tous les indignés qui se bornent à s'abstenir.

Pour nous, français désormais avant tout européens (sauf "déni"), il y a un problème monétaire dominant. Ce problème ne peut se résoudre qu'au niveau européen.

Considéré "sociétalement", ce problème doit être abordé "de front", en toute urgence partout sur la planète lorsque "les mesures de rigueur" sont en cause, et par ricochet "partout" sans restriction. Ce problème est de toute évidence ultra-critique pour l'eurozone et l'UE. La "nation" France ne pèse rien dans tout ça sauf à participer aux décisions à prendre. On voit déjà, très apparent, le blocage "parlementaire" qui s'enracine dans les grandes nations de l'UE.

Il est extrêmement étonnant qu'aucun candidat aux élections présidentielles en France n'ait mis le "problème européen" en avant-plan pour les 5 ans à venir, ni d'ailleurs l'inexorable dominance de l'UE dans la politique intérieure et extérieure en France. Nous devons d'abord "finir" la construction européenne, le dos au mur. Il est certain que "les Français applaudiraient une telle clarté de vue".

Il faut bien voir, tant que perdure la nation France, que les problèmes intérieurs ne sont solubles qu'à travers les progrès de l'UE si l'on veut sortir "des petits pas sans véritable portée" et de la pression financière dominant la politique.

Ce que les politiques ont du mal à percevoir c'est "la nécessité de bien comprendre les mécanismes monétaires" et en aval "la possibilité de décisions politiques majeures", avec l'urgence de stopper le massacre progressif des sociétés civiles, en opposition éventuellement ouverte avec "les pouvoirs financiers".

Il faut absolument tourner le dos à l'ultralibéralisme et à ses dérives financières, prioritairement.

Notre vie quotidienne est pourrie par l'évocation récurrente de thèmes très inquiétants, bloqués par la politique des "petits pas" préservant des positions hégémoniques au détrimant des avancées nécessaires (dans l'UE : Britanniques, Allemands) Il y a lieu de poser clairement les problèmes liés "au chantage conflictuel", c'est-à-dire à "la non-évocation des tensions dures, dominantes derrière les affirmations de façade". C'est "bloquant", voulu ainsi, et l'important c'est "le blocage" et pas du tout "le discours de façade" qui occupe le terrain.

Il faut nommer les adversaires (ce qui bloque l'avancée de l'UE). Désigner clairement "un(des) adversaires" est le b-a-ba d'une bonne stratégie électorale.

Il faut s'interroger beaucoup sur "le cas grec". Avant même d'aborder l'aspect "comptes truqués" (déjà "grave"), il faut demander par quelle aberration inconcevable on a laissé entrer dans la zone euro une nation qui n'est pas apte à lever les impôts les plus légitimes, avec un Etat aujourd'hui qualifié "d'inexistant".

Le cinéma de façade qui est au devant de la scène européenne et internationale depuis "les difficultés des grecs" est tristement la preuve d'immenses défauts (incurie/complicités) dans les rouages de l'UE, avec apparemment aucun "dossier grec pertinent" quelque part disponible pour permettre d'étayer des décisions "graves". Au point où en sont les choses, il faut rechercher les "anomalies décisionnelles" et "la corruption" probable qui existe derrière. Pire encore pour les acteurs de cette ignoble torpillage de l'UE serait l'absence de malhonnêteté, preuve d'une incompétence très problématique pour la suite. Il faut aussi regarder du côté d'une possible responsabilité malveillante de la part d'une grande banque uessaïenne, notoirement impliquée dans les affaires grecques.

Ce "cinéma de façade", désinformation permanente, est la racine même de l'indignation sourde, de la colère larvée, du désespoir des Français, peuple que l'on dit à juste titre "clairvoyant" et moins manipulable.

Il faut, avec l'enveloppe d'un discours politiquement adapté, le grand coup de gueule, de la colère, l'expression du ras le bol de la désinformation et de la montée d'une éthique. En aval de ce passage obligatoire agir contre la grande manipulation généralisée de l'opinion publique en légiférant pour en pénaliser les abus. Corruption "systémique" de la vie en démocratie, tout est faux dans ce que nous croyons "comprendre".

Tout candidat qui osera adopter cette attitude (un ton "gaullien" est souhaitable, très "haut") a de grandes chances de remporter ces élections.

La société civile est en avance sur le monde politique quant aux prises de consciences et aux attentes qu'elles induisent.

Il est temps de sortir du parisianisme et de s'appuyer sur le "régionalisme". Le microcosme politique parisien est trop mouillé dans cette politique politicienne que les Français abhorrent, sans être "vierge" la province est moins compromise. Nous sommes "trop jacobins", il faut en sortir, mettre les régions plus directement en prise directe avec l'Europe. Dans cette optique le thème de "la fin des grandes nations de l'UE" est largement développé et argumenté dans "L'histoire en marche" (voir l'en-tête).

AP-3. Vers des expressions nouvelles du pouvoir démocratique

"L'électorat" est "en panne de solutions", de plus en plus clairement conscient de "l'inadéquation", de "la mascarade" qui préside à la valse des sondages. La situation est explosive, "sans fil directeur précis" pour orienter les conséquences de l'explosion.

In fine, le "problème sociétal", "vu d'en bas", est celui de "la lutte entre les tenants des pouvoirs d'en haut" et l'absence de "véritable pouvoir démocratique" au service de la société civile (prouvé par la durée des basculements gauche-droite depuis des décennies) (aux USA aussi)

En focalisant l'action politique sur un face à face avec "le problème sociétal universel", c'est-à-dire en exigeant un discours qui ne concerne que ça (discours facilement simple), l'électorat peut obtenir la sortie du "marketing politique", des "spin doctors", du "story-telling", de la "kermesse à l'uessaïenne", pratiques traitant l'électeur comme un irresponsable "manipulable" comme un client à leurrer banalement (voir "les programmes électoraux "oubliés" et reconduits à chaque échéance électorale) et pas comme un acteur essentiel dans une démocratie.

Il y a ce ressenti de "l'indadéquation des propositions et de leur contexte", ressenti devenu "majoritaire" (abstentionistes, mais aussi "protests", réfugiés un peu partout dans les tendances), ressenti suscitant des choix faits sur "des bases flottantes" (non liées à une véritable approbation des programmes), avec quelques "bémols" pour "le centre" mais pas plus.

A tous ceux concernés par ce qui précède, il est conseillé de "voter noir", spontanément et sans légalité, en expression directe effective du rejet global. Le décompte sera fait, sans aucun doute (on peut faire confiance aux médias ...). S'abstenir est devenu beaucoup trop dangereux, alors il faut "voter noir", c'est une attitude démocratique, et c'est aussi un choix pour ceux qui votent "par opposition".

Au bout de tout ça, si les errances politiques perdurent, il se produira "chez nous" ce qui est déjà advenu ailleurs, désigné dans les notes de ce blog par "la démocratie directe spontanée" (DDS), qui ira où le vent soufflera.

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Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

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