CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


VII - Oser des idées de politiques alternatives

quitter la pensée paralysée

envisager avec enthousiasme les potentialités immédiates

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VII-1. Sortir des visions partielles qui ne résolvent rien

Il est très affligeant de constater que trop de propositions, en vue d'améliorer nos conditions de vie en société, sont le fruit de visions partielles et par conséquent ont de très grandes chances de ne pas apporter ce qu'elles semblent promettre.

Dans les cas les plus courants, ces visions partielles émergent en politique et elles sont par conséquent sociétalement catastrophiques.

La plaie "sociétale" du monde politique est la "différenciation". Le challenge, pour le candidat à une carrière politique, est de devenir le plus visible possible et de le rester. Dans ce but, des idées et des opinions différenciées de celles des autres sont absolument nécessaires. Même l'appartenance à un parti politique, avec ses hiérarchies, va imposer la différenciation.

Il n'y a pas d'avenir autre que ce mouvement pendulaire des élections qui mettent au pouvoir une tendance ou une autre, avec une certitude : rien ne sortira de vraiment positif d'aucune élection. La démobilisation d'une très grande partie de l'électorat est l'expression claire de la prise de conscience de cette vérité.

Il devient nécessaire de sortir de ce que les visions parcellaires des uns ou des autres imposent, avec in fine une absence de pouvoir vrai (une fois élu) car lié à un programme qui met une partie de la société civile "hors jeu" pour une période.

La responsabilité de l'électorat est patente, mais il manque un outil électoral permettant d'exprimer par un vote légal "le refus global des propositions", aucune ne correspondant aux nécessités". Le "vote noir", tel que proposé dans ce blog, est une avancée certaine, tout à fait à portée.

Spectacle lié à l'affirmation de leur différence, dans leurs réunions en chambres les brailleries récurrentes de nos chers élus sont des moeurs dépassées. Nous attendons autre chose, avec des élus adoptant une attitude enfin à la hauteur des prises de consciences, qui, pour une large partie de l'opinion, ont rendu leurs postures obsolètes.

VII-2. Passer par dessus les dénis et les tabous

Trop de blocages se situent entre "dénis" et "tabous", voire dans un amalgame des deux.

Le déni précède le tabou : les problèmes sont d'abord déniés et leur évocation entre ensuite dans les tabous. Pour rester dans les problématiques dominantes du moment, la finance est un domaine privilégié, dans lequel dénis et tabous foisonnent, à commencer par la fausse "amoralité".

Le "politiquement correct" en est rempli, il y a des domaines qu'il ne faut pas aborder, sauf à utiliser la trop fameuse langue de bois. Il en résulte des "restrictions mentales sociétalement catastrophiques" car privant les acteurs politiques des ressources d'une réflexion approfondie car libre d'entraves. C'est une clé, la racine est là, racine millénaire qui impose que tout se fait en ne dérangeant jamais vraiment les pouvoirs en place, sauf dans les révolutions, après lesquelles ils reviennent à grand pas.

Au delà de ce que peut représenter les poids d'un courant d'opinion très critique, il faut encore y revenir : ce jeu est devenu trop dangereux, sociétalement trop risqué, avec la voie descendante très engagée, dans le respect de ces tabous et de ces dénis.

Il ne sera pas possible de sortir vraiment de l'inexorable récurrence des crises sans dire clairement la nature profonde et les vraies racines de cette récurrence.

Les prises de conscience sont faites et nous avons enfin les moyens de mettre à plat un certain nombre de sujets, "sans nous étriper", avec ensuite les moyens de gérer des avancées réalistes, rien de moins qu'une "révolution scientifique", au sens le plus banal, donc pacifique.

VII-3. Oser des idées de politiques alternatives

On le dit et on le redit, le traditionnel débat "droite-gauche" est déjà depuis assez longtemps ressenti comme obsolète par une majorité de l'opinion, ce qui n'exclut pas la diversité des opinions individuelles et des courants d'idées, qui persiste.

Notre problème fondamental est devenu celui d'une civilisation dont les fondements techniques ont progressé très vite alors que nos structures sociétales sont restées basiquement l'héritage d'une histoire dominée par la barbarie directe et indirecte, avec, sans porter de jugement de valeur, ce ressenti d'inadéquation qui sourd de partout.

On voit ici et là des ruptures avec les usages traditionnels, ruptures qui font cohabiter des acteurs politiques d'horizons multiples, dans des gouvernements d'ouverture qui témoignent de la prise de conscience de la fin des carrières politiques trop liées à une division devenue de plus en plus artificielle, mais avec des postures qui sont essentiellement prises pour rassembler un électorat plus large.

Il est évident que ce n'est pas suffisant. Il faudrait que cesse la politique basée sur la "différenciation" pour être visible. Il faudrait "la fin des niches politiques". "Le vrai verrou" est là. Comment en sortir ?

Il paraît inexorable que le pouvoir des partis politiques continue à jouer un rôle électoralement efficace mais comme toujours loin des véritables nécessités sociétales.

Tout de même il y a une voie ouverte pour de très belles carrières, avec la possibilité de se promouvoir avec des idées "non parcellaires" traitant les vrais problèmes, dans une vision pragmatique efficace.

In fine, clairement très attendus par l'électorat, on a déjà vu des personnalités "hors de tout sérail" se mettre en avant et faire très peur aux professionnels par le succès qu'ils ont immédiatement rencontré. La voie est là, c'est celle de la vraie liberté de penser, celle qui permet une analyse complète et des projets solides.

Des grandes statures de femmes et d'hommes à la hauteur des enjeux seront mises au devant de la scène et au pouvoir par des électeurs nombreux qui les attendent.

Il faut "faire un premier pas", pour mettre la société civile sous la "protection d'un bouclier" la coupant des retombées négatives des jeux du pouvoir. Il faut faire "une pause" et modifier les règles. Les moyens sont là et la perspective est enthousiasmante.

Après, le "politics as usual" peut reprendre.

...

Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

-1. La racine du mal est d'abord liée au "carriérisme politique", imposant "la différenciation".

Il faut sortir de ce que les visions parcellaires imposent, avec in fine une absence de pouvoir vrai (une fois élu) car lié à un programme qui met une partie de la société civile "hors jeu".

Il manque un outil électoral permettant d'exprimer par un vote légal "le refus global des propositions". Le "vote noir", tel que proposé dans ce blog, est une avancée certaine.

-2. Trop de blocages des avancées sociétales se situent entre "dénis" et "tabous".

Il ne sera pas possible de sortir vraiment de la récurrence des crises sans dire clairement la nature profonde, les vraies racines, de cette récurrence.

-3. Nous avons construit une civilisation dont les fondements techniques ont progressé très vite alors que nos structures sociétales sont encore héritées d'une histoire dominée par la barbarie directe et indirecte.

En considérant pragmatiquement la réalité des pouvoirs politiques existant, il semble inévitable que la voie unique, pour des programmes fruits d'une pensée libre, soit celle de candidats "hors sérail".

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