CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


Notes sur l'actualité et diverses ...

Il y a ici des notes qui concernent des idées ou des thèmes à la fois pertinents et difficilement insérables dans la structure actuelle du blog. Une raison peut-être aussi d'éviter de trop allonger le contenu des sections.

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Commentaires sur l'actualité

-------2015 06/12 : Evénements du 13 novembre à Paris

En restant dans les thèmes centraux de ce blog, les violences du 13 novembre 2015 sont à rattacher principalement à ce qui concerne les "nationalismes" et la "laïcité". D'autres thèmes sociétaux très importants sont concernés, dans un mélange assez horrible, touchant ce qui s'est passé pendant et après ces événements douloureux, avec une immense difficulté à sortir des passions.

Avec tout ce que ces drames accroissent, dans la montée des nationalismes, à cause des agressions et légitimement, il est plus difficile de conserver le recul nécessaire pour dégager les idées en faveur d'un progrès vers une UE fédérale, pour autant de plus en plus nécessaire. Cela dit, nous sommes face à face avec les éléments majeurs du problème, très exacerbés, et c'est l'occasion de mettre en avant plan les bases d'une voie, pour nous Français, avec nos fondements culturels inaliénables, et en considérant le poids très lourd de la société civile française dans l'UE.

Ce commentaire est homogène avec le reste du blog. Le fil directeur n'est rien d'autre que l'expression libre de la pensée, liberté toujours très contrainte par ce qu'autorise un souci de non agression, aux limites de devoir exprimer ce qui est essentiel, en des termes ajustés en fonction des urgences qui sont montées, urgences affirmées depuis plusieurs années un peu partout dans le blog, et urgences encore accrues, avec encore et toujours le souci de défendre la société civile, avec "tout le monde dedans" et "y vivre en paix".

Le discours est devenu nécessairement bref et direct, car il y a tellement d'ingrédients nauséabonds dans le "pot archi-pourri" de tout ce qui se relie à ces horreurs, avec en face les valeurs universelles dont nous sommes les gardiens, reconnus et honorés par toute la planète.

Il s'agit de défendre "la culture française", becs et ongles, et notre belle société civile, malade au milieu de tant de difficultés induites. Alors en très bon français intraduisible :

"c'est quand qu'on arrête les conneries ?"

nécessairement dit ainsi et très complet dans ce que nous Français exprimons de cette manière, face à un contenu toujours collectivement insoutenable.

Il y a tant d'ingrédients qui sentent mauvais dans cette affaire que l'on ne sait pas par où commencer.

Parce que cela est resté secondaire, légitimement avec tout ce qui est advenu, il est là nécessaire, au nom de notre culture, de tout de même voir ceci :

"Aigles du metal de mort" ... en français c'est dit ainsi et c'est abominablement clair ... "Eagles of death metal" ... résonance chez nous un peu exotique qui donne des avant-goûts de quoi ? ... une sorte de drogue malsaine made in USA à consommer collectivement ? Pourquoi un nom aussi provocateur pour ce groupe de musiciens ? Le spectacle et la musique seraient-il "avec quelque chose en moins" si le nom était plus ... plus quoi "au nom de notre culture" ?

Ces circonstances très spécifiques au drame résonnent très tristement dans le flot des émotions qui nous ont submergés.

Maintenant, une fois sortis des urgences et des drames immédiats, nous retrouvons, hélas beaucoup plus ordinaires, presque quotidiens, très horribles encore plus horribles à cause de cela, des éléments qui font partie durablement de notre histoire, mais qu'il faut "quand même" commenter, pour en sortir un jour.

Dans un contexte géopolitique qui dépasse la seule nation française, les attentats du 13 novembre sont l'expression d'une barbarie qui se situe dans la tradition historiquement banale d'un nationalisme qui veut s'imposer, avec des nouveautés modernes dans l'exercice de cette barbarie, et une escalade insoutenable dans la montée de l'horreur, accrue encore par un contexte religieux qui viole les fondements laïques de la société civile française, avec un but dominant et clair de prise de pouvoir politique.

Les exécutants sont clairement identifiés, mais il est nécessaire, au delà de nos devoirs de soutien aux familles des victimes et de défense de notre société, de bien voir les racines de ces drames.

Au moyen orient, depuis des décennies, il est clair que des acteurs politiques de premier plan sont, au nom de leur nationalisme, responsables de l'absence de dynamique en vue de résoudre même partiellement les problèmes liés à des conflits ouverts ou latents entre les nations. Exemplairement dans cette région, les sociétés civiles sont prisonnières de leur nationalité et entraînées au nom de cette nationalité dans des souffrances abominables, parfois de très longue durée. Les Français sont en train de vivre une retombée dramatique de cette situation, avec tout ce que nos interventions dans la région ont de relié à notre humanisme de base, en aval de décisions politiques pragmatiques.

Une résonance planétaire de soutien s'est exprimée, avec la survie de l'humanisme français en avant plan. Quelles que soient les les nécessités des mutations à venir et les contraintes actuelles, nous devons absolument préserver et pérenniser ces acquis que tout le monde respecte.

Pour autant il ne faut pas perdre de vue que cet humanisme français, dont découle notre modèle sociétal, est encore plus menacé par le rouleau compresseur d'un ultralibéralisme financier, avec les restructurations qui en découlent. Le problème se complique parce que nos institutions ne sont pas vierges d'anomalies et de correctifs à apporter, mais tout de même voyons ce dont nous "devons" être légitimement fiers, en toute vérité à rebours de tant d'affirmations actuelles.

Avec une armée de fonctionnaires, soit disant peu efficaces, nous avions un réseau routier très développé et de grande qualité, le meilleur réseau ferré du monde et le meilleur service, la meilleure médecine du monde, une distribution d'électricité exemplairement fiable, la meilleure télévision du monde et la meilleure qualité des programmes. Il reste encore des centres de recherche publics de tout premier plan, et nous conservons un enseignement public globalement remarquable et apprécié.

Enfin, "last but not least" (!), on ne peut ne pas citer là les fonctionnaires des services d'intervention de la police et leur efficacité admirable dans les 2 circonstances qui ont motivé en 2015 l'urgence de leur entrée en action. S'il est licite là de se poser la question de la prévention, c'est en aval des ressources qu'il faut ajouter pour, en toute certitude, beaucoup l'améliorer ainsi.

En comparaison, à titre d'exemples, le système de santé américain est très onéreux et de mauvaise qualité (le plus cher de la planète, bizness oblige), le réseau routier se dégrade beaucoup, et des millions de gens restent parfois sans électricité pendant des jours et des jours, sans compter les quelques 500 banques qui ont fait faillite depuis 2008, et tous les abus qui ont précédé.

Il faut nous dépoluer des idéologies et revenir aux faits. Clairement, face aux tenants de la doxa ultralibérale qui continuent à affirmer, contre toutes les évidences observées chez nous (ailleurs ?), qu'il faut tout privatiser au nom d'une meilleure efficacité, en bon français sans doute sans équivalent ailleurs, il faut répondre

"le est temps est venu d'arrêter les conneries".

Pour pouvoir faire avancer l'Europe vers une paix croissante (c'était et cela reste l'objectif majeur en faveur de l'UE), nous devons mettre plus en avant nos idées et nos réussites, et tout ce que nos difficultés actuelles ont de lié, ainsi que c'est dit partout dans ce blog, à la gestion des besoins minimaux de notre société civile, avec un projet sociétal très avancé, mais sans spécificité particulière sur le plan de l'endettement, puisque toutes les nations y sont contraintes.

Nous devons "exporter" notre modèle sociétal, à tous prix, pour pouvoir le pérenniser chez nous. Ce n'est pas la tendance, mais beaucoup d'idées exprimées dans ce blog peuvent devenir des indicateurs pour une voie à suivre.

Nous devons aussi, c'est tout autant essentiel, faire le ménage chez nous, car il y a tant et tant d'abus, dans beaucoup de domaines, que le tissu sociétal est gravement malade.

Là, on trouve "à l'intérieur de la société civile", pas vraiment une spécificité française dans ce qui existe ailleurs, la classe politique "minant et sapant", chez nous avec plus d'acharnement ou par plus d'incurie, ou encore parce que notre belle société civile est plus fragile et agressée par toutes ces barbaries.

Il ne faut rien attendre des classes politiques, parfaitement verrouillées, d'abord dans des moeurs hyperstatiques de pérennisation et ensuite par le jeu des lobbies. Un très large concensus sociétal spontanément exprimé sera nécessaire, chez nous comme ailleurs. Sur quelle base ? Tout simplement, en acceptant la grande lessive à faire partout où elles sévissent :

"arrêter les conneries"

car c'est la connerie qui nous détruira, au dedans comme au dehors ... elle perdure et même elle monte!

En France, c'est actuellement "le non-respect de la laïcité" qui est la maladie la plus grave. Sauf à être dramatiquement entraînés dans des affrontements violents entre partisans de religions différentes et aussi mettant en cause les défenseurs de la laïcité, il faut une attitude politique claire nécessairement sans concessions, et nous en sommes très loin.

Au motif d'un électoralisme prioritaire, nous allons perdre la paix civile (nous l'avons déjà perdue ?) et tout ce qu'elle sous-tend de très fondamental (et de très fragile) dans notre modèle sociétal.

Dans ce contexte, le respect d'une laïcité très stricte est l'unique voie, très étroite, laïcité conçue comme un apaisement.

Il faut absolument dire ici que, pour ceux et celles qui ont dans leur vie un fondement laïque choisi, essentiel et légitime, les pratiques religieuses si peu que ce soit ostentatoires sont des agressions et du harcellement moral. Les agressés vont devoir se défendre.

Il est important de redire ici que les grandes crises sociétales ont partout deux racines majeures, d'une part les ambitions politiques et géopolitiques et d'autre part les mécanismes monétaires et ce qu'ils imposent pour les ressources des nations.

Notre problème est "globalisé", ce que ces drames démontrent, et on voit bien, en définitive, que tout ramène "aux nations" et qu'un avenir meilleur pour nos sociétés civiles est dans une analyse approfondie "du nationalisme", froidement considéré en dehors des passions.

Pour nous Français tout particulièrement, s'il nous faut conserver le respect lié aux souffrances de ceux qui ont "bâti ou sauvé la nation", c'est en honorant leur mémoire dorénavant dans la sauvegarde de "notre société civile dans ses principes fondamentaux", société civile qui peut être considérée indépendamment des frontières de l'actuelle nation française, avec, redit encore, à devoir (impératif) "exporter" nos valeurs et nos modèles, en continuant à construire l'Europe Unie.

Si nous Français réussissons "ce coup là", notre rayonnement planétaire sera encore accru, et, quelque part, on attend cela de nous. Alors :

"un grand ménage de printemps ?"

-------2015 08/05 : Elections en Grande Bretagne du 7 mai

Tout d'abord, les résultats, très en désaccords avec les sondages, obligent à s'interroger beaucoup sur les dessous de tels écarts, vraiment trop en faveur du pouvoir "sortant".

Mais le plus intéressant, ce sont d'une part les perspectives annoncées par D. Cameron, concernant sa politique "européenne", et d'autre part la montée des indépendantistes écossais.

D. Cameron souhaite obtenir de l'UE "plus d'indépendance", ce qui ne doit pas surprendre. Des notes de ce blog, depuis 2011, posent le problème très critique de la Grande Bretagne dans l'UE. Il est de plus en plus clair que les nécessités de renforcer le pouvoir politique de l'UE par rapport aux nations membres, tout simplement pour avancer la construction européenne, sont en opposition avec une réalité "structurelle" de la Grande Bretagne, très loin d'autoriser si peu que ce soit les abandons de souveraineté nécessaires (l'attachement à la monarchie est un des facteurs sociétaux importants, même s'il est loin d'être le seul).

Peut-être bien avant le déroulement du référendum sur le "Brexit", les instances gouvernant l'UE ne doivent surtout pas "rater l'occasion", en restant au contraire très fermes, par nécessité d'avancer, dans le but de provoquer une rupture qui serait très libératoire.

Cette attitude favoriserait la position des séparatistes écossais, qui sortent très renforcés par ces élections et qui vont dans le sens de l'histoire, en projetant (très objectivement) leur maintien dans l'UE.

Tout ce contexte confirme les analyses "fédéralistes" incluses dans la section "L'histoire en marche", avec la position de blocage des grandes nations et la montée du séparatisme en tant que "clé pour en sortir".

------- (non datée 03)

La société civile grecque est exsangue après quelques années d'austérité. Il faut dire "partiellement détruite", comme c'est affirmé dans les pages accessibles depuis l'accueil. La société civile espagnole n'est pas mieux et commence à réagir en conséquence. Les "reprises de croissances" annoncées se font sur des bases fortement involuées et avec des sociétés civiles appauvries.

------- (non datée 02)

Les Français : 80% pour "décentraliser" mais avec "un Etat fort". Nous sommes mûrs pour une UE forte si cela devient enfin crédible, tout en restant attachés "au modèle français". Il faudrait beaucoup plus de visibilité de l'UE, quasi-absente dans les commentaires des médias et des politiques, ce qui est un non-sens dangereux.

------- (non datée 01)

L'inflation mondiale est à 2% début 2015, elle va être à 1%. Ceci confirme la tendance "naturelle" globale "déflationniste" affirmée dans ce blog, et les contradictions liées aux artifices monétaires pour créer de l'inflation. Des économistes commencent à "changer de discours" sur les aspects "délétères" de la déflation, ce qui est aussi un signe de la tendance longue.

Notes de 2014 et postérieures

-------15-n02

La croissance de la "société de la peur", globalement pour tous, en haut et en bas, et touchant un nombre croissant de personnes.
(note assez ancienne)

-------15-n01

Dans un sondage debut 2015 sur les personnalités préférées des Français, le premier politique est dans les 40èmes tout sauf rugissants ...

Les gens attendent que les politiques changent les choses (en mieux) et sont toujours déçus car les politiques ne servent à rien face aux réalités profondes des sociétés civiles. Dans la dynamique de progrès sociétal devenue nécessaire l'inutilité voire la nocivité du monde politique va être de plus en plus apparente.

-------14-n17

Faire converger l'Allemagne et la Grèce n'a aucun sens : leurs économies peuvent coexister et leur différence de richesse. Cela ne pose plus aucun problème si l'Allemagne n'existe plus et avec des Etats fédérés (voir les USA et la diversité des Etats, et des lois dans les Etats).

-------14-n16

Il faut bien regarder en face, dans les situations géopolitique observables sur la planète, les réalités sociétales issues des nations et du nationalisme : il n'y a que des conflits, ouverts ou latents.

-------14-n15

Les problèmes monétaires liés aux nations : un trafic planétaire.

-------14-n14

190 000 mouvements sociaux violents en Chine chaque année
+ les "villes du cancer" (pollution > 10 fois la normale)

-------14-n13

La BCE sous contrôle allemand ? ... La Buba très opposée aux politiques souhaitées par Mario Draghi ... la "nation" allemande va-t-elle tuer l'UE ? ...

-------14-n12

Le "modèle allemand" quelle que soit sa "réussite passée" ne tient pas la distance et commence à craquer de toutes parts ... On peut penser à "louanges comme pour Espagne Irlande etc" qui étaient dans les clous de l'ultralibéralisme, ça continue pour les allemands.

-------14-n11

Sauver les Français en "sauvant la société civile" et en bâtissant une fédération européenne. Il faut sauver les Français en intégrant les valeurs françaises dans l'UE (elles sont battues en brèche).

Une "entité culturelle" "France" pour pérenniser ses acquis
"Les bleus" ? ...

Il ne faut plus "sauver la France" mais "sauver l'Europe" ce qui "ne détruit pas" la France, car la société civile reste intacte et vit mieux.

-------14-n10

L'Europe va être gouvernée avec justesse par des personnalités issues de petites nations de l'union, car les autres sont paralysés par l'électorat national. Ceci est un argumnt de plus en faveur du séparatisme (argument majeur) ... les présidentielles françaises avec "l'UE quasi-absente au lieu de dominante".

-------14-n09

Il faut des Etats petits dans l'UE pour éviter la prolifération de "grandes métropoles", sociétalement ingérables car de "taille inhumaine". Il faut aussi contrer les ambitions mégalomaniaques des "maires" dont l'importance est liée au surdimensionnement des cités.

-------14-n08

En France la crise financière n'a pas coûté un sou à l'Etat, qui a récupéré les prêts consentis (avec intérets), à rebours de ce qui est advenu en GB, Irlande, Espagne, Pays-Bas, etc ...

-------14-n07

Aux USA, 30000 hommes, femmes et enfants meurent chaque année sous les balles de tueurs légalement armés.

-------14-n06

Nous jouons tous un rôle dans la pièce de la comédie sociétale, avec tous les arrière-plans nécessaire, nombreux et peu ou pas perçus, comme au théatre où tout une logistique permanente perdure et reste cachée pendant que nous voyons uniquement la scène et ce qui s'y joue. La comédie s'arrête quand la logistique est en panne.

-------14-n05

Chaque humain vivant en société a "deux consciences", une conscience "personnelle, individuelle" avec laquelle il gère "sa vie", ensuite une "conscience collective" avec laquelle il gère sa vie "dans la société civile". La conscience "individuelle" est centrée sur une "attitude de survie dominante" et peut être assez loin d'une philosophie humaniste, alors que la conscience "collective" l'est par nature. De nos jours on observe ça très bien avec "des comportements de proximité parfois assez durs" et des "sondages reflétant une mâturité collective étonnante". A rebours, nous déléguons à des élus le soin de nous fabriquer une société civile en accord avec cette "conscience collective mâture" et nos élus ne font qu'exacerber leur conscience individuelle dans des luttes internes permanentes. Il y a là un très grand problème dans les démocraties devenu très aigu dans cette période de prise de conscience collective très accélérée ("divorce" entre politiques et société civile).

-------14-n04

Le Japon : 390% de PIB pour la dette totale (publique plus privée) ... aucun remboursement n'est prévu et ils fabriquent au fur et à mesure les quantités de monnaie nécessaire sans que le yen dévalue ... le Japon est la "2ème" économie mondiale (ce qui est extrêmement étonnant, même si bientôt 3ème, pour un si petit pays) ... la croissance "réelle" est de 1% par an ...

-------14-n03

Livre "La nouvelle société du coût marginal zéro" (de Jeremy Rifkin)
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Concurrentielle du capitalisme (dit l'auteur) ... il faut analyser très soigneusement "les appuis de cette tendance" sur des acquis nécessaires liés au capitalisme (ex: partager des biens fabriqués industriellement) (voiture) (1 voit. partagée -> 15 pas achetées) ... "complémentaire" et pas "concurrentielle" mais "crise" du "capitalisme" incontournable avec perte de marchés devenus inexistants ... mutation probable vers la production des éléments liés aux nouveaux besoins ... l'énergie produite localement : même problème avec "les matériels nécessaires pour la produire" ... la "transition énergétique" va tout de même vers "la fin d'Edf" ... si suffisamment de "production répartie" pas de pbs de "manque" en cas de panne "élémentaire".

-------14-n02

Lutter contre "le populisme en général" et ses tendances nationalistes c'est d'abord faire le point sur le poids de la nation sur chaque individu ... ne pas confondre "nation" et "pays où l'on vit avec les liens économiques nécessaires à une vie décente voire épanouissante" ... même si "la nation" désigne "aussi" ce pays, avec un mélange sémantique qui fait d'abord du "citoyen" "un prisonnier de sa nationalité" pas libre du tout de ses choix fondamentaux pour une vie harmonieuse/décente ... plus la "nation" (incontournable) est grande et moins ce poids se fait sentir (si la nation est une "démocratie évoluée")

-------14-n01

Livre "L'imposture économique" (de Gaël Giraud (Préface), Steve Keen (Auteur)
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Les "postures" sont tellement évidentes, les incohérences aussi, "l'idéologie" aussi, les pouvoirs économico financiers en avant plan et en arrière-plan aussi, mais traducteur et auteur font partie du sérail, alors le livre sera lu et rien ne changera. Il faut quelques pages pas plus pour démonter "l'escroquerie". L'époque est devenue très dangereuse pour les sociétés civiles car aucune folie ne semble "ne pas devoir être faite".

Notes de 2011

-------11-n01

La monnaie est un "méta-bien" (F. Lordon)

-------11-n02

La "BSS" est en quelque sorte similaire à "une banque d'un système sociétalisé de crédit", comme le propose F. Lordon. Cependant la BSS est "dans un système bancaire standard" une "unique banque de ce type", qui, au delà de son statut spécifique, est un "acteur bancaire standard" dans les mécanismes de base de son activité, c'est-à-dire qu'il nexiste pas de "système sociétalisé de crédit".

-------11-n03

Si des "idées similaires" sont dans quelques notes lues, la notion claire de "besoins minimaux" en tant que donnée fondamentale d'une société civile n'est pas vraiment dite. Il s'ensuit que la relation des endettements des Etats avec les besoins minimaux ne peut pas être dite, voire difficilement perçue.

-------11-n04

Les dépôts dans les banques commerciales posent un problème d'opacité qui perdure. Il est lié à la notion de fonds propres d'une manière "vaseuse" dans les documents accessibles aux non-experts. Si une banque fait un prêt en créant de la monnaie et si un dépôt est fait dans un autre compte (même banque ou autre banque) à partir du compte crédité du prêt, le dépôt dans cet autre compte est quoi ? Un mécanisme de "traçabilité" n'est pas crédible : c'est devenu de l'argent qui va rapidement circuler et devenir "incolore" et ainsi on voit mal comment il va pouvoir être "détruit". De plus cet argent va être lié "aux fonds propres" de la banque (pas clair, mais certain), c'est-à-dire, en envisageant "l'autre compte" dans la banque prêteuse, que cette banque "augmente ses fonds propres en prêtant de l'argent!". Il est bien connu que "les prêts font les dépôts et les dépôts font les prêts", boucle bancaire sublimissime!.

Il semble toutefois que l'on doive chercher une part non dite de la fragilité (de l'instabilité) du système bancaire plus bas que dans la relation interbancaire. Les créances doivent être remboursées et si la mécanique prêteuse se grippe la propagation "par la base" peut devenir problématique.

-------11-n05

Dans les explosions de "protestation" la société civile se retourne contre "le pouvoir politique", clairement détenteur officiel unique du "pouvoir de changer les choses" et pas vers "le pouvoir financier" (au sens large), moins identifiable et moins clairement "responsable". En l'absence d'améliorations majeures, il est prévisible que cet état de fait ne perdurera pas.

-------11-n06

Les chinois vivent mieux, alors les salaires montent, ce qui entraîne une montée des prix et de l'inflation, qui est une donnée négative si elle est trop forte. Il y a quelque chose d'absurde dans cette mécanique financière qui "négative" ainsi une "prospérité sociétale" croissante.

-------11-n07

Le "sociosystème" français reste "sociétalement" le plus objectif face aux catégories de "besoins sociétaux fondamentaux" avec des solutions "justes" dans les choix faits, qui font supporter "à la société civile solidaire" les charges financières globales. Ce qui ne va pas (ne va plus ?) ce sont les sources actuelles trop liées à une économie fondamentalement instable. Il reste par ailleurs possible de "voir les choses différemment" et de mettre en avant "ce qui est réussi", "ce qui marche", en le sortant d'une vision globale où c'est noyé dans la problématique.

-------11-n08

Il y aurait un très grand intérêt à considérer les stastitiques des demandeurs d'emploi en "termes de flux", c'est-à-dire, dans une économie qui se restructure beaucoup, à bien identifer la fraction des demandeurs d'emplois qui s'en sortent bien et ne font que passer. Le "temps de passage" est la donnée fondamentale, elle est introuvable. Le bilan "statique" est une donnée importante mais insuffisante.

-------11-n09

Contrairement à ce qui peut être pensé, ou encore peut-être est-ce un acquis récent, "les riches" ont besoin d'une société civile "en bonne santé" pour vivre "harmonieusement" leur richesse, sans parler de la stabilité de leurs acquis.

-------11-n10

Admirer les Uessaïens "sans réserve" ("la grande Amérique"!) est un signe de "courte vue" (euphémisme).

-------11-n11

On parle souvent de "réduction des inégalités". C'est un "objectif souhaitable", mais il n'est pas "fondamentalement réaliste". Il faut alors, en objectif pragmatique, "réduire quoi" ? Réduire "l'échelle des richesses" : irréaliste sauf à "plafonner la richesse" et qui va le faire ? "Répartir mieux la richesse" est le véritable objectif réaliste.

-------11-n12

La "démocratie" a été jusqu'ici "une très grande idée" à laquelle il a toujours manqué "des outils" pour vraiment émerger en tant que "réalité sociétale". Le "vrai pouvoir" a toujours été "délégué" à des élus, avec la démocratie limitée aux très courts moments où les bulletins de vote sont mis dans les urnes. Les "manipulations" inexorables de l'opinion sont la dominante, toujours existante, de cette voie "structurale" (qu'il faudrait d'urgence améliorer avec la possibilité du "vote noir").

Les techniques de communications ont radicalement changé les choses. "L'outil est là" et le monde entier, stupéfait, est le témoin (à l'exception des acteurs) du pouvoir exceptionnellement efficace qui émerge de l'expression d'une "volonté consuelle sociétalement dominante".

Il manque encore, à la panoplie des outils sociétaux indispensables, une régulation systémique (sociosystème) en faveur "de l'individu", c'est-à-dire une "émergence macroscopique de structures garantissant une stabilité sociétale afin que tout individu puisses harmonieusement construire sa vie de manière durable, avec une claire prise en compte des différences irréductibles".

-------11-n13

"Les bonus" : l'Europe seule donne l'exemple (bien timide) et les Uessaîens s'explosent plus que jamais.

-------11-n14

La position "britannique" est préoccupante. Elle fait partie de ces "états de faits" qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'une situation de crise oblige à une prise en compte. Il y a une nécessité urgente à pousser les Britanniques à entrer vraiment dans l'Europe (abandon de la livre sterling et fin de toutes les spécificités qui leurs sont accordées).

La planète est en effervescence galopante et les Britanniques ont "sciemment" paralysé l'émergence de l'Europe politique, sans doute poussés "aussi" par une influence extérieure bien identifiée. Nous sommes "affaiblis" par la position britannique, et ils n'en retirent que la protection de la place financière londonnienne, ce qui est politiquement contestable : le vent a tourné (faut-il faire un dessin ?).

Quand les Britanniques verront-ils qu'ils vont "boire le bouillon avec nous" s'ils continuent à affaiblir l'Europe ?

...

Notes condidérées comme pertinentes voire très importantes

Avec le nombre de thèmes à considérer et l'état vraiment lamentable de toutes les sociétés civiles, beaucoup de notes n'ont pu être incluses dans le texte des pages concernant les divers thèmes, dont l'ensemble est déjà très touffu, comme le sont nos "affaires sociétales".

Certaines de ces notes, qu'il est utile d'avoir lues, ont été incluses ici.

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