CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


Condensé ...

A toute fin utile on trouve ici un condensé résumant assez fidèlement le contenu du site et les idées dominantes.

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RESUME : Le "moment" est "historiquement NEW" et une situation "très dangereuse" impose un "virage sociétal de sécurisation" permettant l'évolution vers des comportements mieux adaptés. Sans regarder nos sociétés à travers un filtre idéologique, il est possible de prendre un point de vue "sociétal" et "système sociétal". Les avancées doivent respecter des invariants historiques tout en équilibrant les pouvoirs en jeu dans une perspective "de stabilité sociétale" et en s'appuyant sur un "système sociétal" clairement désigné comme "la chose à construire".

Les dominantes pour une sortie de la barbarie

Avec une approche très synthétique, décantées au bout de quelques années (2015) et exprimées en quelques lignes, des "dominantes" ont pu être dégagées, confirmant pleinement le contenu des analyses faites en préparant la mise en ligne initiale du site en 2011.

Les bases d'un constat initial

Tous les modèles de société actuellement existant sont en échec, ceux qui prétendent à l'exemplarité sont les moins convaincants.

Un diagnostic sévère

Des millénaires de barbarie, directe ou indirecte, sans jamais en sortir.

Concilier des antagonismes inéluctables

Il y aura toujours des inégalités irréductibles. La société à construire doit tenir compte de cela, mais aussi contenir des structures pour protéger "ceux d'en bas" contre les excès, les folies et les dérapages de "ceux d'en haut", avec la porte ouverte en permanence pour que "monter ou descendre" se passe sans casse.

L'opposition "droite-gauche" est "dépassée par les événements" et ne résoudra plus rien (dans nos sociétés avancées), expérience faite.

Ethique et moralité

Le déni d'éthique et de moralité, séculaire voire plus, a explosé à la figure du monde de la finance et de l'économie. L'affaire est consommée : il est trop tard. La planète déborde de toute part de ce sentiment de harcèlement moral, permanent, qui perdurera tant que rien de juste éthiquement ne sera mis en place.

Il y a des acteurs, louables d'une certaine manière car sortant enfin de l'amoralité, qui tentent de restaurer "la confiance" en passant aux aveux. Cela ne sera pas suffisant. Trop de gens, avec parmi ceux-ci des acteurs du monde politique, ont découvert horrifiés à quel point ils étaient trompés et à quel point ils le sont encore.

Une approche "systémique et pragmatique"

Une "société civile" est dans un "système sociétal", système qui existe au même titre que celui d'un réseau de banques. Le système sociétal (sociosystème) est de toute évidence le "système primordial" qui doit prévaloir sur tout le reste.

Il est possible de montrer que "le système bancaire mondial" est fondamentalement "systémiquement instable". Ce qui se décrit en termes de "finance folle" est lié à une expansion "cancériforme" des réserves de liquidité.

Les mesures à prendre en faveur du sociosystème doivent s'insérer au mieux dans tout ce qui existe, avec à exploiter pragmatiquement des éléments structurels existant, parmi lesquels ceux du système bancaire.

Les besoins minimaux

Les déficits constatés, dans tous les pays développés, concernant les "divers fonds et caisses de solidarité" et plus globalement les Etats, ne sont pas liés à des excès (sauf marginalement), mais aux nécessités incontournables. Les augmentations des charges sont liées aux facteurs démographiques d'une part et aux adaptations nécessaires à une société qui progresse d'autre part. Il faut considérer tout ça en termes de besoins minimaux, avec la nécessité sociétale de les satisfaire.

Indépendamment de surdépenses marginalement excessives, la montée universelle des dettes souveraines est, fondamentalement et de manière dominante, liée à l'impossible prise en compte des besoins minimaux.

Les rabotages successifs, planifiés dans la politique de réduction des déficits souverains, mettent macroscopiquement la société civile en grand danger. C'est équivalent à mettre dans une mécanique des frottements de surchauffe au lieu de la graisse et de l'huile.

La santé individuelle, au sens holiste, est un objectif sociétal primordial.

La mauvaise santé "globale" de la société civile ouvre la porte à toutes sortes d'insécurités et aux aventures extrémistes.

Le "problème sociétal"

La "société civile", très précisément, c'est un espace de solidarité impliquant de manière contraignante l'ensemble des populations vivant dans une nation. Le "problème sociétal" est lié "au territoire", c'est-à-dire que, des communes aux nations, à tous les niveaux il est "le même problème universel". Cependant "la contrainte de solidarité" monte quand on passe des communes aux nations. On peut "quitter une commune" pour une autre assez facilement mais il est beaucoup plus difficile de "s'expatrier", encore plus de changer de nationalité. La notion de "contrainte de solidarité" est très importante dans une société civile. Elle régit "les impératifs" qui prévalent dans les choix à faire.

Le problème sociétal universel peut se décrire succintement comme suit :

  • a) Définir clairement "la société civile"
  • b) Définir un projet humaniste
  • c) Evaluer les "besoins minimaux" (BMx) issus du projet
  • d) Structurer les rouages "économico-financiers" pour stabiliser les ressources financières à un niveau au moins égal aux BMx
  • e) Conséquence : casser les rouages de "la guerre économique"

L'erreur fondamentale des économistes est d'avoir puisé leur science dans des idées liées "aux grands (dés)équilibres financiers" sans prendre directement en compte "la société civile".

Il faut refonder nos sociétés civiles sur des bases "terre à terre", c'est-à-dire logistiques et comptables (matières/deniers) et sur la réduction des interdépendances des nations sur tout ce qui concerne la survie individuelle dans la collectivité.

L'action politique

En relation avec une vision liée "au problème sociétal" l'action politique s'oriente différemment, au profit direct de la société civile, avec des urgences impératives et "le pouvoir démocratique" est aussi au centre de la problématique sociétale, face aux aux résistances.

Il y a une étrange "courte vue" chez les politiciens nationaux, avec l'illusion partout d'une autonomie décisionnelle qui n'existe déjà plus, dans une période où l'histoire s'accélère, sous la pression de la dynamique économique planétaire (fruit de la technologie), avec des reéquilibrages géopolitiques majeurs "permanents".

L'Union Européenne est "trop lente à aller vers la suite logique de son existence". Nous n'échapperons pas "au problème sociétal universel", mais il y a lieu de considérer les spécificités "du problème européen", avec une dominante "monétaire" qui impose "moins de "nationalisme" et des urgences à "déléguer de la souveraineté", avec enfin les moyens de nous doter d'une véritable banque centrale pour la monnaie européenne.

La nécessité d'innover

Les impasses financières qui se sont généralisées ne seront pas résolues sans innovations, concernant directement le problème de la création monétaire d'une part et d'autre part la mise en place de structures financières protégeant la société civile et garantissant sa stabilité.

Diagnostic et remèdes

Le diagnostic est celui d'un écartellement entre d'une part les besoins minimaux (que les dépenses sociétales effectives mettent en évidence) et d'autre part une immensité de liquidités monétaires fabriquées par un monde financier déconnecté de toute réalité sociétale. Cette déconnection est une erreur que la protection de l'argent suscite, mais la richesse ne pourra pas se vivre au milieu d'un tissu sociétal détruit ou même en mauvaise santé. Ce temps là est révolu. Les endettements massifs des Etats ne sont par ailleurs que l'expression macroscopique de l'insuffisance des moyens face aux besoins minimaux.

Concernants ses interactions avec "l'économie réelle" on peut remarquer que le système financier tel qu'il existe est très efficace et répond parfaitement aux besoins.

Le remède est donc de couper la finance d'une part de ses instabilités intrinsèques et d'autre part de toute possibilité de déstabilisation des sociétés civiles. La proposition de création d'une "Banque de la Solidarité Sociétale" (BSS) va dans ce sens. La BSS est propre à "une" société civile, typiquement à une nation. Avec un statut de banque prioritaire, la BSS n'est cependant qu'une banque de plus, mais gérant les divers fonds de solidarité. En plus de la création de BSS, il y a lieu d'envisager des mesures exceptionnelles pour apurer les dettes souveraines.

Il faut bien voir que tous les blocages qui pourraient apparaître ne seraient que liés à une résistance des lobbies financiers, sans que puisse être invoquée une impossibilité fondamentale liée à l'économie "scientifique". La raison majeure de cette constatation est l'observation de l'hyperabondance globale de la liquidité, croissant de 20% par an.

Les trois tableaux qui suivent résument l'essentiel des analyses et des propositions.

Les points important de l'état actuel

- il existe des besoins sociétaux minimaux (croissants).

- le financement actuel des besoins minimaux est totalement dépendant de l'économie de marché, qui n'est pas à même de les satisfaire de manière "stable".

- les Etats sont par suite entraînés vers un inexorable surendettement.

- l'univers bancaire est par ailleurs fabricant pour son propre compte des immensités de liquidités. Il est de plus instable "structurellement".

Les éléments d'une solution

- conserver les fondamentaux individuels inévitables de nos inégalités et de nos interrelations loin des idéaux.

- stabiliser les rouages fondamentaux de la société civile à des niveaux suffisants de ressources financières. Pour cela, mettre en place une institution bancaire (BSS) de "protection de la société civile".

- régler le problème "actuel" des endettements des Etats par des mesures exceptionnelles des banques centrales

Le "blocage immobiliste" perdurant ne peut mener qu'a un futur très incertain mais dans tous les cas "extrémiste".

La section "IX - Des sociétés civiles pour notre civilisation" contient un "résumé" un peu plus explicite des éléments du diagnostic et des propositions qui peuvent être faites.

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Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

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