CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


IV - Le système financier et le sociosystème

un "système sociétal" plus important que le système bancaire

une Banque pour la Solidarité Sociétale (BSS)

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IV-1. Un "système sociétal" plus important que le système bancaire

On parle de "crise des idéologies" (socialisme, libéralisme, etc). C'est une réalité dramatique qui traduit "une mauvaise approche" de la problématique sociétale. Cette approche est le fruit de l'histoire et ce qui s'est construit au fil du temps nous amène, à notre époque, à une "explosion des moules" avec de très grands dangers dont vivons les prémisses négatives, mais aussi à une surabondance de moyens pour aller vers beaucoup mieux.

La "société civile" baigne, en toute réalité et en toutes contraintes, dans un "sociosystème".

Les soubressauts que nous vivons de manière récurrente sont toujours liés à des défauts dans le sociosystème.

La société civile et le sociosystème impliquent des acquis structurels et des acquis de ressources sans lesquels l'harmonie sociétale est absente et AUCUNE IDEOLOGIE n'y peut rien.

Base même de la société civile, implicite faute d'être plus explicité, le "sociosystème" est de toute évidence la structure systémique la plus importante, dominant les systèmes bancaires.

IV-2. Les yeux grands ouverts sur les réalités bancaires

Le monde bancaire cultive l'opacité par tradition et par la complexité de ses rouages actuels. Ce thème est plus développé dans une autre section, mais il est essentiel ici de rappeler que pour autant notre vie quotidienne se déroule toujours pas loin d'une banque qui nous est indispensable. Alors il faut au minimum cesser d'être naïf. Les deux paragraphes qui suivent sont là pour renforcer l'idée de cette nécessité.

Le rouleau compresseur de la finance ultralibérale pousse tout le monde à devenir "surendetté", y compris les Etats. Le surendettement est une plaie individuelle et collective.

Dans la folie de "pouvoir dominant sans frein" la finance a été débordée par ses propres excès. La révélation au grand jour de mécanismes jusque là opaques (même pour le monde politique) est un point d'appui qui fait progresser "un mouvement d'opinion" qui ne peux que croître, avec l'objectif minimal d'y voir plus clair.

IV-3. La monnaie : des idées fausses et des mystères insondables

Il y a une section dédiée à la monnaie (aux monnaies). Il faut ici seulement insister sur les idées fausses qui sont "monnaie courante", à un tel point que trop de gens sont dans une attitude de déni lors de la rencontre traumatisante avec la réalité de leur méconnaissance de cette chose si familière qu'est "la monnaie".

Si quelques mécanismes sont à savoir et aujourd'hui assez bien dévoilés (ce qui concerne les prêts par exemple), au coeur de l'activité financière la monnaie et ses mécanismes restent une affaire d'expert, avec des mystères difficiles à percer.

Il faut vraiment arriver à sortir le plus possible de toutes ces opacités, lorsqu'elles ne sont simplement qu'écrans de fumée cachant des réalités simples à des fins de manipulations individuelles ou collectives.

IV-4. Un système financier globalement extrêmement positif

En deça des errances de la finance "de spéculation" et de la spécificité uessaïenne de prêt à des gens non solvables, tout ce qui concerne les liens entre la finance et l'économie "réelle" est remarquablement adapté aux nécessités de la mouvance sociétale moderne et aux ajustements économiques permanents que cela implique.

Cependant, si une mouvance est nécessaire, il y a trop de pression et des emballements justifiés par les seuls profits financiers attendus.

Entre "pouvoir financier" et "pouvoir politique" il y a un reéquilibrage à envisager très sérieusement. Le pouvoir politique est objectivement "vassalisé".

Le pouvoir financier doit être contraint, au moins partiellement (la BSS), à "rester au service de la société civile", ce qui est "sociétalement" la seule chose acceptable. Ce dernier point est un enjeu majeur et devrait devenir une clé de tout pogramme politique à venir.

IV-5. La BSS : une Banque pour la Solidarité Sociétale

L'idée de la "Banque de la Solidarité Sociétale" (BSS) est de permettre d'avancer les choses en restant le plus possible dans le paradigme actuel, ce qui permet d'envisager une avancée majeure sans longue préparation de modifications structurelles.

En "couplant" les "fonds de solidarité" à une banque, unique pour une société civile donnée, on gère les revenus "bancaires" au profit de la solidarité, on crée une structure financière "visible" et très importante, devenant secourable par une banque centrale en cas de difficultés, en toute priorité dominante, par statut officiellement dominant de la société civile.

La BSS est d'abord "une banque comme les autres". C'est basiquement une banque "de détail" et une banque "de prêts" (particuliers et entreprises). La BSS est simplement ajoutée au système bancaire actuel. Le rôle de la BSS est de gérer l'ensemble des "fonds de solidarité" (au sens large) de la société civile. Les revenus que la BSS retire de son activité sont essentiellement destinés aux fonds de solidarité qu'elle gère.

Il faut redire ici que la "solidarité sociétale" est "imposée" par le fait d'appartenir à une société civile. Tout le monde est dedans, y compris les banquiers!

Au delà, la BSS est pourvue d'un statut particulier qui en fait "la banque la plus importante" dans un contexte donné de société civile (nation où "union de nation"), en toute importance enfin donnée à la société civile, qui prend un statut "officiel".

A priori la BSS ne devrait pas être "une banque nationalisée". C'est un point à mûrir, mais la BSS est nécessairement par ailleurs sous un statut particulier par rapport à la banque centrale dont elle dépend. Ce statut est lié à des mécanismes monétaires qui garantissent la solvabilité globale.

On voit bien que la mise en place d'une BSS n'est pas une révolution et en ce sens elle ne nécessite que de légiférer en faveur de sa création.

Une fois mise en place la BSS devrait connaître un certain succès et bien évidemment prendre une part du marché bancaire. C'est le prix à payer pour les folies surdépassées que nous venons de vivre et dont certaines perdurent, prix à payer donc en toute solidarité nécessaire dans le système bancaire actuel, c'est-à-dire dans l'acceptation d'une "responsabilité collective", à défaut de culpabilités plus individualisées, difficiles à cerner, voire à définir.

Le bouclier de la BSS en place, les perspectives deviennent plus ouvertes sur des choix possibles. L'univers sociétalement sauvage des banques actuelles perdure, avec la spéculation associée, et cela reste un choix possible pour ceux ou celles qui ne peuvent pas vivre sans ça. Le "jeu du pouvoir financier" continue, mais la société civile est quelque part "un peu moins à portée des prédations", ce qui constitue la meilleure des régulations.

Le "couplage" des fonds de solidarité à la BSS est une affaire de "techniques financières à déterminer". Il semble que les profits des placements "dans une banque" (en fonds propres ?) soient les plus importants et les plus "stables".

L'avenir très proche est inexorablement lié à une évolution démographique avec allongement de l'espérance de vie. C'est là une des conséquences positive du progrès et ce n'est pas gérable par les politiques attentistes (des situations de crise) qui prévalent.

La question des "fonds de pension" est un point critique, mais ce n'est pas le seul. La répercussion est aussi sur les dépenses de santé. Il faut que les "besoins minimaux" puissent être à la fois envisagés de manière prévisionnelle et satisfaits dans les dépenses effectives.

Il ne paraît pas possible de voir arriver une société dans laquelle les actifs devront travailler avec la certitude d'être d'une part mal soignés pendant la période active et d'autre part d'aller vers une vieillesse encore plus problématique.

Enfin, redit encore, le statut particulier de la BSS comporte nécessairement l'obligation de soutien de la banque centrale dont elle dépend, avec une priorité "dans le système bancaire", en cas de problème majeur.

...

Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

-1. La "société civile" baigne, en toutes contraintes, dans un "sociosystème". Base structurelle de la société civile, le "sociosystème" est de toute évidence la structure systémique la plus importante, englobant et dominant le système bancaire.

-2. Le rouleau compresseur de la finance ultralibérale pousse tout le monde à devenir "surendetté", y compris les Etats. Le surendettement est une plaie individuelle et collective.

-3. Trop de gens sont dans une attitude de déni lors de la rencontre traumatisante avec la réalité de leur méconnaissance de cette chose si familière qu'est "la monnaie".

-4. Tout ce qui concerne les liens entre la finance et l'économie "réelle" est remarquablement adapté aux nécessités de la mouvance sociétale moderne et aux ajustements économiques permanents que cela implique.

-5. L'idée de la "Banque de la Solidarité Sociétale" (BSS) est de permettre d'avancer les choses en restant le plus possible dans le paradigme actuel, ce qui permet d'envisager une avancée majeure sans longue préparation de modifications structurelles.

En "couplant" les fonds de solidarité à une banque, unique pour une société civile donnée, on gère les revenus "bancaires" au profit de la solidarité, on crée une structure financière "visible", devenant secourable par une banque centrale en cas de difficultés, en toute priorité dominante, par statut officiellement dominant de la société civile.

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