CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


Tout y est en quelques lignes ...

Pour ceux qui s'accordent pas plus de "3s" pour trouver des idées en vue d'avancer vers des solutions aux problèmes sociétaux (!), c'est-à-dire ceux qui "veulent a lune", eh bien la voici, en quelques secondes de lecture comme ils le souhaitent, car il n'est pas possible de sortir des notions qui suivent. Alors, quelques secondes suffisent, mais attention aux ruptures de paradigme et aux conséquences très chronophages (salutaires!) ... sans autre commentaire "ici" ...

Un tout d'éléments incontournables ...

Le système sociétal est une des clés fondamentales. Toute notre organisation sociétale est liée à des structures hiérarchisées et à des ressources qui circulent, ce qui constitue un système. On peut ainsi aller très loin sans le moindre appel à une idéologie.

Ensuite, pour chacun d'entre nous le poids "des cultures" est important. Il est relié à des mutations dues à nos différences culturelles, qui font de nous quasiment des espèces différentes (c'est-à-dire des êtres aux comportements très différents dans des situations données). Dans la collectivité, nous restons ainsi des êtres fondamentalement très inégaux, avec aussi là les héritages (génétiques et familiaux).

Les inégalités irréductibles semblent poser un problème en rapport avec le système sociétal. Chacun de nous est là un rouage élémentaire mais aussi construisant sa survie et au delà une harmonie personnelle. Cependant il n'y a aucune idéologie apposable/opposable à ces réalités qui macroscopiquement relèvent partout des mêmes "contraintes". Nos principes démocratiques sont trop liés à la notion d'égalité, et très insuffisamment liés aux besoins individuels (les besoins de base), qui sont << les mêmes pour tous >>.

Si nous revenons au système sociétal, il y a de la place pour que chacun s'insère, en fonction de ce qu'il/elle est, dans des structures adaptées à des projets existentiels plus ou moins ambitieux. La cohérence de fonctionnement du système est une affaire de régulation, nécessaire dans tout système, avec là également tout ce qui peut être relatif aux excès des uns ou des autres, dans la banalité de nos interactions concurrentielles, au niveau individuel aussi.

Si on reconsidère maintenant les rouages, c'est-à-dire les structures plus ou moins élémentaires du systéme sociétal, on voit émerger rapidement une notion très essentielle qui est celle des besoins minimaux. Cela concerne, pour toute structure, même très élémentaire, tout ce qui est nécessaire à remplir la mission avec une prestation de qualité suffisante. Un exemple facile concerne le système de santé, notoirement problématique partout. En dessous de niveaux suffisants dans les ressources, les prestations sont inégales, parfois médiocres, parfois catastrophiques. Par "effet domino" cela rejaillit sur d'autres rouages sociétaux.

Si une structure personne morale tombe trop longtemps en dessous de ses besoins minimaux, elle finit par disparaître, ce qui n'est pas possible pour une région ou pour une nation. Nous voyons là poindre une contrainte sociétale majeure : sauf par la disparition physique des individus, la société civile perdure, en bonne ou en mauvaise santé, voire en très mauvaise.

Ici nous avons ce qu'il nous faut pour un premier diagnostic. La gestion des affaires au niveau nation met en évidence les nécessités qui émergent "des structures", en toute réalité des fonctionnements prévisionnels basés sur des bilans (on est en droit de penser que les déficits constatés dépassent très largement ce qui peut être attribué aux abus).

Sur cette base, on voit bien que les mécanismes économiques liés aux échanges commerciaux sont impuissants à fournir des ressources financières suffisantes et stables aux Etats et qu'il s'ensuit alors des endettements inexorables. Tous les pays développés y sont soumis, même des champions de l'économie libérale comme les USA. Il devient alors important de voir que des pays beaucoup plus endettés que nous sont sans problématique impliquant des contraintes externes et l'austérité (Japon), et que, même si l'endettement n'est pas une solution, la solution peut émerger de cette constatation.

Il faut donc, pour aller vers la résorption des grandes difficultés collectives très récurrentes, commencer par examiner de près le fonctionnement de l'univers financier qui représente strictement l'énergie qui régule le système sociétal. On voit alors le rôle prépondérant des Banques Centrales, avec "là" des mécanismes ad hoc absolument nécessaires.

Il ressort bien, in fine, que "la politique" n'a rien à voir dans tout ça, et que c'est une cause très fondamentale de l'absence de solution qui en émane en permanence.

Le rôle "du politique" ne peut-être que de contribuer à "faire émerger le système sociétal" dont les sociétés civiles ont strictement besoin, et ensuite de disparaître, car devenu tout aussi strictement inutile, ce que le "désamour généralisé" fait déjà pressentir.

Une partie du chemin est d'aller vers des nations aussi grandes que posssible, car elles ne sont que des prisons, d'autant plus supportables que l'espace y est moins réduit.

Au delà des contraintes imposées par le "jeu financier", le "jeu politique" reste fondamentalement "anti-sociétal", même dans les démocraties l'électoralisme est dominant, les dérives liées aux ambitions géopolitiques restant par ailleurs dans une dominance de la "barbarie" .

Les pouvoirs politiques et financiers apparaissent comme des acteurs mécaniquement complémentaires, contribuant à enfermer les sociétés civiles dans une "situation carcérale", qui est in fine le grand problème sociétal à résoudre : "décarcérer les sociétés civiles".

Il faut pour cela envisager "l'espace national" comme un lieu dans lequel domine un "système sociétal" assurant au mieux les conditions pour une absence de crises collectives et pour une vie individuelle en équilibre.

Un "grand problème monétaire" reste le point actuellement fondamental, le fil à suivre, la clé pour faire bouger le monde politique.

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Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

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